Rester fort, et à la maison dans une communauté reculée

Rester fort, et à la maison dans une communauté reculée

Recevoir un diagnostic de tumeur cérébrale est déjà suffisamment difficile. Imaginez ce qu’un parent ressent lorsqu’on lui annonce ce diagnostic pour sa fille de 5 ans. Ça a été le cas pour Julie et son mari Steven. Le médecin leur a fortement conseillé d’amener leur fille à l’hôpital pour enfants SickKids dans les 24 heures.

Comme la famille vit à New Liskeard, une communauté de 4 000 personnes située à deux heures au nord de North Bay, le trajet vers Toronto n’a pas été des plus simples. « Nous aimons notre communauté. Tout le monde ici est formidable », nous dit Julie. «Cependant, être si loin des soins de santé spécialisés dont Allie avait si désespérément besoin est difficile. »

Après avoir passé neuf longues journées à l’hôpital à attendre le diagnostic final, cette famille a appris que l’état d’Allie, une tumeur au cerveau, nécessiterait des traitements hebdomadaires de chimiothérapie administrés à Toronto.
Recevoir un diagnostic de tumeur cérébrale est déjà suffisamment difficile. Imaginez ce qu’un parent ressent lorsqu’on lui annonce ce diagnostic pour sa fille de 5 ans. Ça a été le cas pour Julie et son mari Steven. Le médecin leur a fortement conseillé d’amener leur fille à l’hôpital pour enfants SickKids dans les 24 heures.

Comme la famille vit à New Liskeard, une communauté de 4 000 personnes située à deux heures au nord de North Bay, le trajet vers Toronto n’a pas été des plus simples. « Nous aimons notre communauté. Tout le monde ici est formidable », nous dit Julie. «Cependant, être si loin des soins de santé spécialisés dont Allie avait si désespérément besoin est difficile. »

Après avoir passé neuf longues journées à l’hôpital à attendre le diagnostic final, cette famille a appris que l’état d’Allie, une tumeur au cerveau, nécessiterait des traitements hebdomadaires de chimiothérapie administrés à Toronto.
« Dès le début, nous avons décidé de tout faire pour qu’Allie vive le moins de stress possible. Nous savions que le stress ne l’aiderait pas dans son traitement, et il était important d’essayer de garder un certain calme », affirme Julie.

« Il a d’abord été difficile de se rendre à Toronto. Les visites hebdomadaires impliquaient des déplacements de plus de 9 heures en autobus, et Allie ne se sentait pas bien en arrivant, et elle était stressée. « Le retour à la maison était encore pire pour elle, car elle venait de subir une chimiothérapie et elle subissait les effets du traitement. »

Cette famille très soudée, mais au mode de vie modeste, n’avait pas les moyens de prendre l’avion toutes les semaines. Les parents savaient qu’il s’agissait du mode de transport à privilégier, mais ils pensaient qu’il était hors de leur portée jusqu’à ce qu’ils entendent parler de Vols d’espoir. « Ma belle-sœur m’en a parlé et je suis immédiatement allée voir le site internet », explique Julie. « J’ai présenté une demande, j’ai reçu un appel et tout était fait. C’était facile et cela a immédiatement changé nos vies pour le meilleur. »



« J’ai commencé à avoir hâte de me rendre à Toronto », déclare Allie, qui était impatiente de se rendre à ses rendez-vous de traitement hebdomadaires par avion. « J’ai noué un véritable lien avec le personnel de la compagnie aérienne que je voyais tout le temps et ils ont tout fait pour que je me sente bien accueillie. »

Bien que Vols d’espoir privilégie d’abord les compagnies aériennes traditionnelles, l’organisme dispose aussi de plusieurs pilotes privés qui offrent des services de transport aérien à ceux qui en ont besoin. « J’ai vraiment appris à bien connaître les pilotes et nous n’avons pas eu à nous rendre à Timmins pour prendre l’avion », explique Allie. Son père était tellement intrigué par l’option de voyage privé qu’il est depuis devenu pilote et prévoit donner de son temps lorsqu’il prendra sa retraite du domaine agricole.

Allie a maintenant 12 ans et sa vie ressemble à celle de n’importe quelle autre petite fille de son âge. « J’ai encore la tumeur, mais elle n’a pas d’effet pas en ce moment. Je devrai probablement toujours vivre avec elle. J’espère qu’un jour, je n’aurai plus besoin de traitements, mais mon infirmière à Sudbury me manquera. Nous nous sommes vraiment rapprochées. »

Quand elle pense à l’avenir, cette famille est reconnaissante d’avoir appris l’existence des services de Vols d’espoir et souhaite passer le mot à ceux qui se trouvent dans une situation semblable. Depuis, Allie va à l’école, joue avec ses chats sur la ferme familiale et rêve à son avenir.

« Je pense que je pourrais devenir pilote en grandissant », affirme Allie, qui prend souvent l’avion avec son père juste pour le plaisir.

Nous reconnaissons que nous vivons et travaillons sur les territoires traditionnels non cédés de nombreux peuples autochtones. Nous sommes reconnaissants d’avoir le privilège de nous trouver sur des terres dont ces peuples prennent soin depuis des temps immémoriaux.